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Sur le long chemin des écoliers.
Clip, clap nos sabots chantaient
Ils écrasaient le sol gelé,
Traversant, chemins et vallées,
Avec nos sabots, dondaine
Passant la claire fontaine,
Avec nos sabots, si beaux.
Creusés par le sabotier
Mais si fièrement chaussés
Nos très vieux sabots dondaine,
Ont marché par la Lorraine,
Par les campagnes et les plaines.
La neige dans nos pieds gelés
Ils ont trotté mon capitaine
Usés mais heureux quand même
J'y repartirais dondaine
**♥**
Nous n’étions pas si vilaines
Dans nos beaux sabots de bois
Nos si vieux sabots dondaine.
Malgré tout, les madeleines,
De quelques amoureux quand même,
Dans nos durs sabots dondaine
Bien loin d'être vilaines.
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J’ai aimé ce loin pays
A l'orée de montagnes insouciantes.
Là ou la terre pesait de l' or
Nous façonnant à résister au climat.
Je garde de ces années là
Quelques peines,mais tellement de joies
////////
Trop vite effacé à l’encre perdue
Ce passé d’une école vécue.
L’enfance n’est qu’un passage
Dont nous conserverons longtemps
Les plus belles images
J’aperçois loin derrière,
Le grand tableau aux additions
Armés de nos craies calcaires
Chiffres et lettres y crissaient en rond
***********
Il était une fois là bas,
Têtes brunes, rousses ou blondes
Une ronde remplie d’enfants
Du tout petit au plus grand.
Cette cour d’un passé simple
Promène encore nos empreintes.
Cette école de bancs de chêne
Nous a coulé de béton
En tutrice droite et solide
Elle a bâti nos leçons
**********
L'écho de nos pas, sur ses vieux chemins
On les entend aujourd'hui encore
A l'heure de partir au matin.
Ecoutez-les,
Comme ils résonnent au lointain!
**********
C.D.
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Si nous nous promenions
Dans nos mémoires d'enfance!
Il est un fait,
On a souvent besoin d'un plus petit que soi
Le roi lion,en prit conscience et remercia
Un bien serviable rat
Merci Monsieur de la Fontaine
De par si belles mises en scène.
Vos qualités de langage
Se rapportaient surement à votre plumage.
J'ai par vous appris, qu'une montagne
plus grosse que Paris
Avait accouché d'une minuscule souris,
Dans un fracas assourdissant
Pour n'en sortir finalement,que du vent.
Ainsi fut la morale qu'il en suivit.
Pour rien,beaucoup de bruit.
**********
Quand à ce pauvre petit baudet,
Si chargé qu'il en succombe
Ayant en vain supplié le cheval de l'aider.
Son lourd fardeau
Emporta le malheureux dans la tombe,
Alors que son compagnon de croix
Pouvait d'un peu le soulager.
**********
Moralité,si ton voisin vient à mourir
Par ton refus à l'aider,
son fardeau, c'est à toi qu'il va revenir.
***********
Quand au renard et la cigogne,
Histoire d'un sire sans vergogne
Restant fort honteux
Avoir été pris à son propre jeu.
Pour les trompeurs,voici morale qui s'en suivit,
Attendez vous à la pareille,
le temps, n'en fera point oubli.
**********
Ce grand Monsieur de La Fontaine
Nous apprit là bien des valeurs
De par ses fables encore présentes
Au programme d'un appris par coeur
Ses écrits et morales résistent dans le temps
Indétrônables
Alors que nos vents en restent
Tellement plus redoutables.
********
Résister sans courber le dos
Fable du chêne et du roseau.
Celui qui s'en déracine
N'est pas toujours ce que l'histoire imagine?
Très bonne semaine à vous tous!
C.D
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Je donne au temps
Une mémoire à son histoire
C'est bien ici que furent mes secrets,
mes joies, mes tristesses
mes devoirs ...
Les empreintes du coeur
Ne s'effaceront pas
Gravées d'encre violette
Sur pupitres de bois.
Ce temps qui éteint des choses en nos têtes
Ne fanera jamais cette enfance à renaître.
J'y reviens en ces lieux
j'y revois l'insouciance
De nos belles années bleues
Par mes jeunes amours, mes pleurs
mes rires, mes joies, mes jeux
Tous mes rêves à la fois.
J'en ai gardé bien des mots et des lettres
Sachant encore et toujours conjuguer
Le verbe aimer et le verbe être.
Je suis, tu es, nous sommes l’humanité
Sachons nous apprécier...
C.D.
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J'ai six ans,laissez moi rêver,
J'aime tant voir les dessins danser.
A six ans,on n'vit pas dans les sphères de
grands,
Je rève de voyage,sur l'ile aux enfants
sages.
Je chante dans ma tète,
la petite souris verte.
Qu'a donc fait l'hirondelle?
Elle nous a volé trois p'tits sacs de blé,
Elle s'est enfuie à tire d'ailes,
la vilaine a tout mangé dans les prés.
Au clair de la lune, j'ai six ans,
Mon ami Pierrot,
Dansons la capucine maintenant,
J'reviendrai plus grand, écrire sur mon
papier blanc.
***********
Si tu croises le roi Charlemagne,
En visitant le pays de Cocagne
Dis lui que le roi Dagobert
Mettait, lui aussi sa culotte à l'envers
Laissez moi encore rêver que j'ai six ans,
j'veux pas jouer dans la cour des grands
J'ai qu'six ans!
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Deux et deux quatre,
Quatre et quatre huit,
Répétez dit le maître,
Quatre et quatre font huit,
Mais,c'est bien l'oiseau bleu
Qu’il voit voler devant ses yeux?
L'enfant alors lui crie,
Oiseau bleu,sauve moi!
Si huit et huit font seize,
Dis moi donc ce que font seize et seize?
L'enfant cache vite l'oiseau ,
puis s'envole sur son dos,
l'enfant vole,l'enfant rêve,
l'instituteur l’éveille et s'écrie,
 trop faire le pitre on en finit, puni.
L'enfant comprend alors,
Tremblant de tout son corps,
L'oiseau bleu est bien parti,
Il reste seul et puni .
Combien font sept fois cinq,
Surement pas trente cinq?
D'toute façon,
J'veux pas savoir combien ils font!
Quand j'serai grand,
C'est décidé, je s’rai président.
C.D.
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On n'oubliera jamais
Ces mots appris par coeur
Ni les balades d'été
Dans les grands champs de fleurs
♥
Ce qui nous lie encore!
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Rat de ville et rat des champs
Se croisèrent,chemin faisant.Notre généreux citadin invita ce campagnard pour un riche festin.
Sais-tu que chez nous mon ami
la communale y est aussi établie ?
Je t'y invite sur nos bancs
plus confortables,assurément.
Nous y marchons sur des tapis de Turquie
Chez nous,point besoin de tabliers de vichy.Je laisse à penser à la vie
ce que fit alors notre étourdi.
Son vieux cartable voyageant avec lui,
il entreprit sans autres bagages
à visiter la ronde folle et quitter
son village.
L'image donnée lui parut fort honnête
mais il lui manqua bien vite à courir
l'herbe verte.
N'ayant appris que peu
du moins,pas plus qu'en ses chers lieux.
***********
C'est assez,se dit alors notre rustique
je m'en retourne chez moi dès demain
en rang sans plus de bruit
à l'école des copains.
Mème si bancs de bois
me meurtrissent parfois
il n'en reste pas moins
que je garde là une place de choix.
Je vous y invite mon ami
fut elle modeste mon école de vie.
***************
Notre bon rat des villes accepta cette offre civile.*****************
Ma morale à celà serait que bien
apprendre peut se faire sur le bois
Nul besoin pour s'instruire
de beaux tapis de soie.
*********Une version très personnelle tirée d'une
fable de Meur Jean de la Fontaine.
"Le rat de ville et le rat des champs
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