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    La curiosité des enfants

    Les mène vers l’instruction

    Moralité:

    Il faut savoir écouter 

    Pour apprendre, comprendre et donner


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    Après l’effort, le réconfort 

    Les jeux à la récrée... 

    Ces quelques minutes précieuses

    Permettaient de se ressourcer

    Après bien des tensions accumulées

    Les jeux à la récrée... 

    Les récréations en ces temps

    Etaient vivement animées

    Une cour de jeux éternels 

    Tapissée de ciels de marelles 

    Les jeux à la récrée... 

    Les grands jouaient au croquet

    Nous préférions la corde à sauter

    Cependant que les petits formaient des rondes

    La cour criait, se disputait ou pleurait

    C’était un brouhaha de vacarme

    De tant de force de vivre

    D' éclats  de rires, de joie 

    De bousculades et d’échanges

    Les jeux à la récrée...

    Le coin des belles agates à gagner

    Restait au centre d’un triangle réservé

    Celle de futurs hommes en société 

    Nous tenant à l’écart de leurs jeux organisés 

    Les jeux à la récrée... 

    A l'ombre des marronniers

    Nous reprenions un nouveau souffle

    Moments magiques de la journée 

    Lorsque l'école se reposait.

    Les jeux à la récrée... 

    Puis, arrivaient les règles de temps

    La cloche tintait,  il fallait gagner les rangs. 

    CDel   


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    L’oiseau bleu…♥...

    Deux et deux quatre, 

    Quatre et quatre huit 

    Répétez dit le maître  

    Quatre et quatre font huit, peut-être ?

    Mais, c'est bien là, l'oiseau bleu  

    Qu’il voit voler devant ses yeux? 

    L'enfant alors, s’évade et lui crie

    Oiseau bleu, sauve-moi!

    L'oiseau bleu !

    Si huit et huit font seize, 

    Dis-moi donc ce que font seize et seize? 

    L'enfant cache vite l'oiseau  

    Puis il s'envole sur son dos,  

    L'enfant vole, l'enfant rêve, 

     

    L'instituteur s'écrie et l’éveille 

    Â trop faire le pitre on en finit, puni. 

    L'enfant comprend alors, 

    Tremblant de tout son corps

    Que l'oiseau bleu est bien parti 

    Le voilà démuni, comme tombé du nid .

    Mais combien font, sept fois cinq  

    Surement pas trente-cinq? 

     

    De toute façon, 

    J’ veux pas savoir combien ils font

    Quand j'serai grand

    C'est décidé, je serai président

    Comme ça, j’aurai plus besoin de multiplier  

    Tout le monde m'aidera à compter ! 

    C.D.


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    Classée perdue   

    Notre communale n'est plus... 

    Si c'était à refaire 

    Je le ferais ce saut en arrière  

    Courir, aux vieux matins   

    Quelques chemins de terre 

    Si c'était à refaire 

    J'y traînerais mes godillots, sans fin 

    J'y reviendrais tracer la marche  

    D'un  monde tellement plus beau 

    Y marquer à la plume d’argent  

    Nos fiers parcours d’enfants 

    Qui m’ancrent à ma terre profonde 

     

    Si fiers,  petits soldats d’autrefois 

    Jeunes troubadours, en chansons 

    J'en ai laissé les traces et les rires  

    Les peines parfois, mais tant de joies. 

    Rescapée de ce préau, abri de tempêtes 

    Ou soufflaient des vents tournants. 

    On y venait de partout 

    Modestes, guenilleux ou aisés 

    Parcourant ce besoin de savoir  

    Y apprenant à lire et écrire "Espoir"

     

    Si c'était à refaire, 

    J'y reviendrais user mes blouses d'écolière.

    Si c'était à refaire 

    Je presserais le pas 

    Sur nos rustiques routes de calcaire. 

     

    Si je pouvais reculer quelques pas en arrière 

    Je l’aimerais, ce retour à ma terre !

    J' en retiens de cette communale

    Ornée de maximes et morales

    Pourtant, souvent sans clémence

    Ce que des maîtres ont su nous apprendre !

     

    C.D 


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    Un enfant, il faut entendre sa voix  

    Et ne pas attendre ses cris    

    Saviez-vous,  que  des  enfants  se  cachent 

    pour mourir!

     

    Peut-on  changer leur s  souffrances
    En  espoir de  délivrance
    Juste  en  marchant  en  silence
    Vers  des   pays   prônant   les  violences

    Dis-moi, crois-tu  qu'il  y ait  la moindre chance

    Afin  qu’ils  survivent   à  leur  enfance

    L’écrire,  ferait-il   la  grande  différence

    Si  l'on  veut  qu'un  jour  le  monde  sache

    Que des  enfants  souffrent  et  se cachent

    Pour ne  pas  montrer  leurs  souffrances

    Bien  trop nombreuses  dans  leur  errance 

    Crois-tu  que  si  je  le  crie
    Le  monde  les  entende
     
    Des  pays  ou  plus rien n’a de  sens ni de  lois
    Crois-tu  qu'il  y  ait  le  moindre  espoir
    De  leur  peindre  un avenir  moins  froid 

     

    Soyons des  milliers  en   partance
    A  marcher  pour des  libertés, vers  l
    eur délivrance
    Nous n’aurons  pas  beaucoup  d'autres  chances
    Pour  briser  de  tels  murs  d' indifférence

     

    Même  si  c'est  une  évidence

    Et   que   jamais  rien  n'est  acquis  d'avance

    Il   faut   qu'on  marche  en   partance

    Vers  des  enfants  qui  s’éteignent  en  souffrance

    Pour  leur  laisser  la  moindre   petite  chance

     

     

    Si  l'on  veut  qu'un  jour le  monde  sache

    Qu'il  y  a  encore  des  enfants  qui  se  cachent

    Nous  n’aurons  plus  beaucoup d'autres  chances

    Pour  démolir  des  murs  d’indifférence

    Soyons  donc  des  milliers  en   partance

    Et si l'homme, sauvait leur enfance !

    Enfin  de  leur  reconstruire , une  enfance

    C.Del


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  • La clairière d’une enfance !

    La clairière d'une enfance !


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  • Monsieur de la Fontaine aurait aussi,pu l'inventer !Monsieur de la Fontaine aurait aussi,pu l'inventer !Pour le son du diaporama,

    suivez les flèches 

     


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    Vieille école !


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  • Et si ma plume était magique ?

     

    Si ma plume était magique

    Faisant des vers fantastiques

    Elle écrirait comme Verlaine

    Des tas de mots comme on les aime

     

    Elle glisserait des poèmes sur mes lignes 

    Si mon encre était plus maligne 

     

    Elle inventerait des mots doux ou sauvages

    Pour composer de belles phrases

    Avec les verbes les plus simples  

    Elle conjuguerait l’amour dingue   

    Mais mon porte-plume est coquin

    In’en fait qu’à sa tête, ce petit malin

    Et si ma plume était magique ?

    Il ne fait que des pirouettes

    Et tâche le papier d’encre violette

    Et si ma plume était magique ?


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  • Elle était maîtresse d'école !

     

    Ses mains sont feuilles persistantes 

    D’ un arbre venu de si loin 

    Que l' écriture aux cent chemins 

    Lui doit d' être forêt d'enfance. 

    Elle sait déchiffrer les sources,  

    Calculer le poids des saisons, 

    Lire les traces des prénoms 

    Des sept petits de la grande ourse. 

    Son coeur est un coquelicot 

    Apprenant, dans le blé qui lève, 

    A trier le grain des poètes 

    Pour l'héritage des oiseaux. 

    Tout  le pollen de ses paroles  

    Transforme en ruche son école. 

    Superbe texte de Daniel Reynaud. 


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