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Quand l’enfance s’enracine
Il pousse toujours des racines,
Au gré de mes ruisseaux
Ou naviguent des bateaux de papier
Tout en suivant les courants d' eau
Des regrets restent cachés
Sous de très vieilles pierres usées
Il en sort quelques mots muets
Dans le silence ou ils sont restésDe belles amitiés cultivéesLes graines d’un monde parfait
Mes souches, résistent encoreAccrochés aux pierres grisesDes larmes, des joies, y persistent
Au gré de coeurs qui balancent
Loin de mauvais oiseaux de passage
Elles se cramponnent toujours nos origines
Elles s’agrippent, incontournables
Par quelques mots, gravés sur les arbres
De cette cour, d’un jardin intime
Personne n’y changera rien
Nous ne sommes que des humains
L’encre du temps, met des siècles à sécher
Le monde conjugue tout à l’imparfait
Les hommes ont bien du mal à tourner
« La cigale et la fourmi...(Version très personnelle)Y'a trop d'oubliés.Cadet d'leurs soucis. A ceux d'Paris. »
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Commentaires
un magnifique texte et des images trop belles bravo ma Chantal
j'adore.
je t'embrasse bien fort et je te souhaite un bon dimanche