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De trous noirs
En devoirs de belles mémoires
Je garde l’inoubliable
De cette enfant qui fut moi
Le fil des courants passants
Me souffle mes amours d’autrefois
Cette école des serments de foi
En bonne tutrice, m’a gardée droite
J’en ai appris pour l’histoire
Le respect et mes devoirs
Et si la cour, est en quarantaine
Elle préserve toutefois, nos songes et nos lois
D’un geste appuyé sur le cœur
Je dis à tous que je les aime
Et que longtemps, je reviendrai
Leur rappeler, nos folles années de bonheur.
C.Del.
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« Le cancre », ce mot horrible
Désignant celui qui n’avançait pas bien
Caché en fond, seul dans son coin
Le regard triste et errant
Coiffé parfois d’un bonnet d’âne
L ' enfant fixait en s’évadant
Des ribambelles d’oiseaux du ciel
Dans ces classes parfois noirâtres
Ou voyageait la prime-enfance
Le cancre y rejoignait « pour la honte »
La compagnie du grand poêle de fonte
Pour celui dont l’esprit fut « méfiance »
Pour l’élève qui croit, qu’il n’y parviendra pas
Dans chaque moment de ses peines ou ses joies
Dans chaque rire, ou larme qu’il versera
Il en retiendra "chansons et poèmes"
Même si sa place est tapissée de problèmes
Ou de ces dates, que l’on retenait avec peine
Même seul, en fond de classe
Là ou personne ne l’entend ou ne l’aime
Il apprendra ce qu’il n’aurait pas cru
Défiant ainsi la tyrannie d’un maître
Qui lui, ne le voyait pas comme un être
Ne l'ayant jamais écouté, ni même entendu
N ' attend-on pas d’un enseignant
D’ instruire chacun, sans jugement…
Notre vieille dame "communale"
Se serait-elle parfois, montrée "déloyale" ?
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Ces quelques règles
Me semblaient très étranges à l'époque
Je n'en comprenais pas le véritable sens ?
Pourtant ?
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Les vacances sont terminées
Chacun reprend son cartable d'écolier
La cloche vient de sonner
A ce soir "Vite , un baiser"
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Quand l’alphabet part en récré !
Il nous revient des Amourettes.
Des Blouses déchirées.
Des Copains, en éclats de rires
Dansons la capucine, c’est la récré.
Que d’ Ecoliers dévalent l’escalier.
Faisant les coqs, devant les filles.
Se Glorifiant de gains de billes.
Oublier un peu l’ Histoire de France
L ‘ Instituteur et ses remontrances
Jouer à la marelle c’était plus gai
Kevin, et ses roulades nous faisaient rire
Lucie, «l’indétrônable» se lâchait
Momo, le mal élevé, trop privé de récré
Notons d'un passé nostalgique.
Malgré quelques Oreilles tirées.
Le Paradis, sur la marelle de craie
Quelques querelles d'écoliers, perturbaient parfois
Nos Rondes et refrains partagés.
Puis ce Silence, au coup de sifflet
Tous en rangée, la classe reprenait
Unités de poids et mesures
Voici le retour à la réalité
Wagons et trains à aligner
Fallait-il mettre X , au pluriel de hibou ?
En Yoyo, nous creusions nos mémoires
Des Zestes de souvenirs y resteront gravés.
Bonne fin de journée à tous les écoliers...
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C'est bien aujourd'hui
Demoiselles en robes belles,
Nouez vos cheveux de rubans de dentelle
Garçonnets, soyez coquets,
Lacez vos plus beaux souliers.
Un, deux, trois, adieu petit bois
Il s'en va le temps des cerises
Petit frère, réveilles-toi
C'est la rentrée, je ne rêve pas.
Debout petites souris vertes,
Plus de temps pour courir dans l'herbe
Les rendez-vous au bois joli
Nous y retournerons jeudi
Un pas en avant, un pas en arrière,
Cessons la ronde vacancière
Rassemblons vite nos affaires
L'école, nous appelle,
Déjà, chutent quelques feuilles belles
L'insouciance est donc finie
Nous n'irons plus au bois joli
Sur la petite route de terre
Je serre fort la main de ma mère
Mon coeur enchaîne une course folle.
Sacré Charlemagne
Avoir inventé l'école ...
Ma main se referme sur le vide
Lorsque maman tourne les talons
Ayant, maintes occupations
Soudain, plus le temps de penser
Dans un tel brouhaha infernal
Comme prisonnière des tentacules
De la grande cour de la communale.
Jungle de cris, de bousculades
De quelques pleurs
A ne plus penser en couleur
Par le tintement d'une cloche soudaine
L'enfance s'éloigne de la claire fontaine,
Là ou coulait , déjà hier, l'insouciance
Fermons pour un temps, la porte des vacances
Il s'éloigne, le petit bois joli,
J'y reviendrai jouer, c'est promis!
Le temps des pirouettes est parti
C'est la rentrée, "grands et petits "
Bisous à tous les enfants du monde
L 'école, reste une belle et grande ronde
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La curiosité des enfants
Les mène vers l’instruction
Moralité:
Il faut savoir écouter
Pour apprendre, comprendre et donner
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Après l’effort, le réconfort
Ces quelques minutes précieuses
Permettaient de se ressourcer
Après bien des tensions accumulées
Les récréations en ces temps
Etaient vivement animées
Une cour de jeux éternels
Tapissée de ciels de marelles
Les grands jouaient au croquet
Nous préférions la corde à sauter
Cependant que les petits formaient des rondes
La cour criait, se disputait ou pleurait
C’était un brouhaha de vacarme
De tant de force de vivre
D' éclats de rires, de joie
De bousculades et d’échanges
Le coin des belles agates à gagner
Restait au centre d’un triangle réservé
Celle de futurs hommes en société
Nous tenant à l’écart de leurs jeux organisés
A l'ombre des marronniers
Nous reprenions un nouveau souffle
Moments magiques de la journée
Lorsque l'école se reposait.
Puis, arrivaient les règles de temps
La cloche tintait, il fallait gagner les rangs.
CDel
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L’oiseau bleu…♥...
Deux et deux quatre,
Quatre et quatre huit
Répétez dit le maître
Quatre et quatre font huit, peut-être ?
Mais, c'est bien là, l'oiseau bleu
Qu’il voit voler devant ses yeux?
L'enfant alors, s’évade et lui crie
Oiseau bleu, sauve-moi!
Si huit et huit font seize,
Dis-moi donc ce que font seize et seize?
L'enfant cache vite l'oiseau
Puis il s'envole sur son dos,
L'enfant vole, l'enfant rêve,
L'instituteur s'écrie et l’éveille
 trop faire le pitre on en finit, puni.
L'enfant comprend alors,
Tremblant de tout son corps
Que l'oiseau bleu est bien parti
Le voilà démuni, comme tombé du nid .
Mais combien font, sept fois cinq
Surement pas trente-cinq?
De toute façon,
J’ veux pas savoir combien ils font
Quand j'serai grand
C'est décidé, je serai président
Comme ça, j’aurai plus besoin de multiplier
Tout le monde m'aidera à compter !
C.D.
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Classée perdue
Notre communale n'est plus...
Si c'était à refaire
Je le ferais ce saut en arrière
Courir, aux vieux matins
Quelques chemins de terre
Si c'était à refaire
J'y traînerais mes godillots, sans fin
J'y reviendrais tracer la marche
D'un monde tellement plus beau
Y marquer à la plume d’argent
Nos fiers parcours d’enfants
Qui m’ancrent à ma terre profonde
Si fiers, petits soldats d’autrefois
Jeunes troubadours, en chansons
J'en ai laissé les traces et les rires
Les peines parfois, mais tant de joies.
Rescapée de ce préau, abri de tempêtes
Ou soufflaient des vents tournants.
On y venait de partout
Modestes, guenilleux ou aisés
Parcourant ce besoin de savoir
Y apprenant à lire et écrire "Espoir"
Si c'était à refaire,
J'y reviendrais user mes blouses d'écolière.
Si c'était à refaire
Je presserais le pas
Sur nos rustiques routes de calcaire.
Si je pouvais reculer quelques pas en arrière
Je l’aimerais, ce retour à ma terre !
J' en retiens de cette communale
Ornée de maximes et morales
Pourtant, souvent sans clémence
Ce que des maîtres ont su nous apprendre !
C.D
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