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Tendre berceau de mon enfance
A l'orée de montagnes insouciantes.
Là ou la terre était alors
Comme nos cœurs, des pépites d’or
J’ai aimé ce rude pays
Nous façonnant à résister
Je garde de ce temps, la bas
Plein de grands moments de joies
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Trop vite effacé, à l’encre bleue
Le chemin d’une école perdue.
L’enfance n’est qu’un petit passage
Nous conserverons, ses plus grandes images
Il était une fois là-bas
Têtes brunes, rousses ou blondes
Une ronde remplie d’enfants
Du tout petit au plus grand.
Cette cour d’un passé simple
Promène encore nos empreintes.
Cette école faite de craie
Nous a coulé de béton
En tutrice solide,
Elle apprenait des leçons
L'écho de nos pas, sur son long chemin
Y résonnent encore,
Comme y sonne toujours le tocsin
C.D.
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Sur ce long chemin d’ écoliers
Clip, clap nos sabots chantaient
Nous écrasions le sol gelé
Traversant, chemins ou vallées
Avec nos sabots, dondaine
Sans passer par la Lorraine,
Avec nos sabots, si beaux.
Creusés par le sabotier
Si fièrement chaussés
Nos sabots de bois, dondaine
Ont marché par la Lorraine,
Par les campagnes et les plaines.
La neige dans nos pieds gelés
Ils ont trotté mon capitaine
Usés, mais heureux quand même
J’y repartirais marcher
Car nous n’étions pas si vilaines
Dans nos lourds sabots de bois
Nos si vieux sabots dondaine.
Malgré tout, en madeleines
De quelques amoureux, quand même
Dans nos durs sabots dondaine
Dans nos beaux sabots de bois.
C.D.
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Je sais maintenant, qu'on n'sait jamais
Ma vieille tante me disait
Une vie c'est peu, tu sais
J'aurais aimé encore savoir
Mais j'finirai jamais l'histoire...
Le grand Gabin nous l'a chanté
"Maint'nant je sais"
Quand j'étais gosse,
haut comme trois pommes
J'parlais bien fort
pour être un homme
J’disais, je sais, je sais, je sais.
C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes dix-huit ans
J'ai dit, je sais, ça y est,
cette fois je sais
Aujourd'hui,
les jours ou j' me retourne
je regarde la terre
ou j'ai fait les cent pas
Je n'sais toujours pas comment
elle tourne!
A vingt-cinq ans, j'savais tout
L'amour, les roses,
La vie, les sous, tiens oui,
l'amour!
J'en avais fait tout l'tour!
Mais heureusement,
comme les copains
J' avais pas mangé tout mon pain.
J'ai encore appris.
Ce que j'ai appris
ça tient en trois ou quat'e mots
Le jour ou quelqu'un vous aime,
il fait très beau
C'est encore ce qui m'étonne
dans la vie
Moi qui suis à l'automne de celle-ci
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse!
Toute ma jeunesse,
j'ai voulu dire, je sais
Seulement, plus je cherchais,
moins je savais.
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Y'a mes soixante coups
Qu’ont sonné à l'horloge
J'suis encore à ma fenêtre
Je regarde, j'm'interroge
Maintenant je sais,
Je sais qu'on n'sait jamais!
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La vie, l'amour, l'argent
Les amis et les roses
On n'sait jamais le bruit
Ni la couleur des choses
C'est tout c'que j'sais!
Mais ça, c'est sûr, j'le sais!
Jean Gabin
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Même l'histoire nous conte ce qu'elle souhaite...A nous de la réécrire!
28/04/2017 15:23
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Biquette était une petite chèvre bien trop sage
Imaginant le monde à son image
Au mieux de sa forme et de son chemin de vie
Bien gentille compagne, vous diront ses amis
Un beau matin, elle décide pourtant de couper ses liens
De défier renard narquois, son très peu futé voisin
Son courage dépassant sa peur, rien ne la retint plus alors
Notre trop brave petit Chèvre, savait la docilité peu
payante
Elle se débarrassa de ses liens de bienséance
Arrachant le pieu ou elle était attachée et muselée
Décidant de batailler pour gagner sa liberté
Je voudrais pouvoir courir libre dans mes montagnes
Je sais que goupil s’y terre aussi à guetter
Cependant, malgré qu’on le pense rusé
Je n’ai que faire de ce mauvais canidé
Il se joue des sentiments d’autrui sans remords ni regrets
Il mange les oiseaux, les empêchant de vivre et de chanter
Cet animal inadapté à la vie trop sauvage,
Attention, se rapproche de nos villages
II fut nommé « fripon divin » par nos aïeux
Un être espiègle, malicieux et facétieux.
J’ai ouï-dire que la ville l’attirait
Qu’il s’y nourrit souvent de déchets
Ce nuisible, se voulant prédateur
dévore les contenus de poubelles pour subsister
Si je le croise, par mes cornes, je me défendrai
Pécaïre, m’a-t-on dit, prends garde pauvre biquette
Goupil dévore toutes petites bêtes
Parbleu, tu ris Gringoire, de tes hauteurs venteuses
Elle n’a plus peur de rien la biquette fougueuse
C’est en loup qu’elle s’est transformée
Notre Goupil ne règnera pas, elle en fera un jour, son souper
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Cette petite histoire contrefaite
de « la petite chèvre de Monsieur Seguin »
Sort tout droit de mon imagination.
Quand à la fin, et bien, à suivre, nous verrons !
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Merci à mon ami Yves
Pour ce très beau poème qu'il me dédie
Merci d'avoir rajouté à mon village natal
De tes si jolis mots si bien écrits.
Berceau de mon enfance
Il était une fois là bas,
Têtes brunes, rousses ou blondes
Une ronde remplie d’enfants
Du tout petit au plus grand.
Cette cour d’un passé simple
Promène encore nos empreintes.
Cette école si bien faite, nous a coulé de béton
En tutrice solide, elle nous apprit bien des leçons
Vite effacé, à l’encre perdue ,
Ce passé, d’une école vécue.
L’enfance n’est qu’un passage
Dont il faut préserver l'image
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L'écho de nos pas, sur de vieux chemins
Y résonnent encore, comme y sonnera toujours le tocsin
* C.D.
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Le clown triste
Sous son maquillage
aux belles lueurs
Le clown dissimule son chagrinIl se cache sous des peintures
de couleurs
Pour mettre son spectacleà l’honneur
Il éclaire la piste
du fond de ses yeux
Pour des enfants en quêtedu merveilleux
Si nous restons aveugles devantson malheur.
C’est parce qu’il nous fait rire
A en couvrir ses pleurs
Un petit clown maquillé
de tristesse
Se cache sous un spectacle d’ivresse
Par les rides du temps
Disparaissent alors les rires
du premier rang
Quand s’éteindront les lumières
Que s'éveillera la souffrance
Il ôtera ses artifices
Et entrouvrira jusqu’à demain
Son visage si triste.
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N'oubliez pas de fermer la musique de fond afin de ne pas
écouter deux musiques en superposition!
Très bonne lecture à tous!
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Petit diaporama de nos marelles et jeux de récré !
N'oubliez pas d'arrêter le curseur en haut de page
à gauche
si vous souhaitez écouter la chanson de la vidéo.
Bonne marelle à tous ♥
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Je donne au temps,
Une mémoire à l'histoire
C'est bien ici que furent mes secrets,
mes joies, mes tristesses mais aussi mes
devoirs
Les empreintes du coeur ne
s'effaceront pas
Gravées d'encre violette sur pupitres de bois
Ce temps qui file, éteint bien des choses
en nos têtes
Mais il ne fanera pas une enfance à renaître.
J'y reviens en ces lieux
j'y revois l'insouciance
de nos belles années bleues
Les platanes, restés dans la cour
Y préservent nos jeunes amours
nos pleurs
nos rires, nos joies, nos jeux groupés
Tous les rêves à la fois.
J'y ai gravé bien des mots et
des lettres
Sachant encore et toujours
conjuguer et écrire
Ces verbes aimer et être.
Je suis, tu es, nous sommes
Respectons nous tous,
Au nom d'une "humanité " à préserver!
Chantal.♥
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