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As-tu imaginé
Que des pinceaux puissent danser?
Se dandiner sur le papier, avaler les couleurs
par milliers
De fleurs de prairies multicolores
Aux fruits des bois,remplis d'arbres à sucre
Nous aimions les calquer sur de vieux papiers d'or
Nos paradis, ces coloriages d’une île aux trésors
En as-tu gardé quelques dessins
Dans tes tiroirs dans un recoin ?
Nous les passions de mains en mains
Quel est le plus beau, le tien ou le mien?
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Moments magiques, qu'un maître clément
Pouvait parfois nous accorder
Afin d'y respirer, ce très grand souffle de liberté.
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Couleurs d'une imaginaire récréation
A dessiner une belle marelle, ou y tournaient
Des multitudes de crayons.
Promenant nos esprits baladeurs
A y partir danser, sur le pont d'Avignon
Rejoindre mille enfants, y tournant tous en rond .
C.D.
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Ce film en noir et blanc date de l'an 1952
Primé dans les meilleurs de cette époque
Pour avoir fait ressortir
En ces rudes temps de guerre
L'innocence de deux enfants.
"Paulette 5 ans" (Brigitte fossey)
Michel 8 ans (georges Poujouly)
De la magnifique interprétation de ces deux enfants
Il naquit un magnifique chef-d'oeuvre
Un monument que l'histoire n'a toujours pas oublié
Belle journée à vous tous et bonne lecture
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L'histoire est un grand roman,
Celle de Pierre,Aline ou Jean.
Ouvrir nos livres,premier chapitre
Tous bien câlés à nos pupitres
On apprend mieux dans le silence
Face au tableau noir des sentences
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L'inspecteur viendra mardi
Mettez ce jour vos plus beaux habits
Vous répondrez très poliement
A ce monsieur,bien charmant.
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Un oeil qui pleure,un qui rigole,
L'histoire est un grand roman
Tel celui d'une vieille école
Que nous lirons encore longtemps.
L'enfance est tombée pour toujours
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Fermons la classe des mélancolies
j'ai des devoirs pour bien plus qu'une vie.
Sur cette école en retenue
Je marque la page pas encore lue!
Je réouvrirai le cahier demain
Pour d'autres souvenirs lointains.
Chantal♥
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*** ♥***
Sur le long chemin des écoliers.
Clip, clap nos sabots chantaient
Ils écrasaient le sol gelé,
Traversant, chemins et vallées,
Avec nos sabots, dondaine
Passant la claire fontaine,
Avec nos sabots, si beaux.
Creusés par le sabotier
Mais si fièrement chaussés
Nos très vieux sabots dondaine,
Ont marché par la Lorraine,
Par les campagnes et les plaines.
La neige dans nos pieds gelés
Ils ont trotté mon capitaine
Usés mais heureux quand même
J'y repartirais dondaine
**♥**
Nous n’étions pas si vilaines
Dans nos beaux sabots de bois
Nos si vieux sabots dondaine.
Malgré tout, les madeleines,
De quelques amoureux quand même,
Dans nos durs sabots dondaine
Bien loin d'être vilaines.
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J’ai aimé ce loin pays
A l'orée de montagnes insouciantes.
Là ou la terre pesait de l' or
Nous façonnant à résister au climat.
Je garde de ces années là
Quelques peines,mais tellement de joies
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Trop vite effacé à l’encre perdue
Ce passé d’une école vécue.
L’enfance n’est qu’un passage
Dont nous conserverons longtemps
Les plus belles images
J’aperçois loin derrière,
Le grand tableau aux additions
Armés de nos craies calcaires
Chiffres et lettres y crissaient en rond
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Il était une fois là bas,
Têtes brunes, rousses ou blondes
Une ronde remplie d’enfants
Du tout petit au plus grand.
Cette cour d’un passé simple
Promène encore nos empreintes.
Cette école de bancs de chêne
Nous a coulé de béton
En tutrice droite et solide
Elle a bâti nos leçons
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L'écho de nos pas, sur ses vieux chemins
On les entend aujourd'hui encore
A l'heure de partir au matin.
Ecoutez-les,
Comme ils résonnent au lointain!
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C.D.
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Si nous nous promenions
Dans nos mémoires d'enfance!
Il est un fait,
On a souvent besoin d'un plus petit que soi
Le roi lion,en prit conscience et remercia
Un bien serviable rat
Merci Monsieur de la Fontaine
De par si belles mises en scène.
Vos qualités de langage
Se rapportaient surement à votre plumage.
J'ai par vous appris, qu'une montagne
plus grosse que Paris
Avait accouché d'une minuscule souris,
Dans un fracas assourdissant
Pour n'en sortir finalement,que du vent.
Ainsi fut la morale qu'il en suivit.
Pour rien,beaucoup de bruit.
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Quand à ce pauvre petit baudet,
Si chargé qu'il en succombe
Ayant en vain supplié le cheval de l'aider.
Son lourd fardeau
Emporta le malheureux dans la tombe,
Alors que son compagnon de croix
Pouvait d'un peu le soulager.
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Moralité,si ton voisin vient à mourir
Par ton refus à l'aider,
son fardeau, c'est à toi qu'il va revenir.
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Quand au renard et la cigogne,
Histoire d'un sire sans vergogne
Restant fort honteux
Avoir été pris à son propre jeu.
Pour les trompeurs,voici morale qui s'en suivit,
Attendez vous à la pareille,
le temps, n'en fera point oubli.
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Ce grand Monsieur de La Fontaine
Nous apprit là bien des valeurs
De par ses fables encore présentes
Au programme d'un appris par coeur
Ses écrits et morales résistent dans le temps
Indétrônables
Alors que nos vents en restent
Tellement plus redoutables.
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Résister sans courber le dos
Fable du chêne et du roseau.
Celui qui s'en déracine
N'est pas toujours ce que l'histoire imagine?
Très bonne semaine à vous tous!
C.D
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Je donne au temps
Une mémoire à son histoire
C'est bien ici que furent mes secrets,
mes joies, mes tristesses
mes devoirs ...
Les empreintes du coeur
Ne s'effaceront pas
Gravées d'encre violette
Sur pupitres de bois.
Ce temps qui éteint des choses en nos têtes
Ne fanera jamais cette enfance à renaître.
J'y reviens en ces lieux
j'y revois l'insouciance
De nos belles années bleues
Par mes jeunes amours, mes pleurs
mes rires, mes joies, mes jeux
Tous mes rêves à la fois.
J'en ai gardé bien des mots et des lettres
Sachant encore et toujours conjuguer
Le verbe aimer et le verbe être.
Je suis, tu es, nous sommes l’humanité
Sachons nous apprécier...
C.D.
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