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Depuis des temps, perdus de vue,
notre école communale n'est plus.
Si c'était à refaire,
Qu'il serait bon, courir nos vieux
chemins de terre.
Si c'était à refaire
j'y userais mes godillots, sans fin
Mes copines et copains, main dans la main.
J'y reviendrais tracer la marche
d'un autre monde,
Y dessiner à la plume, de beaux
chemins, sur ma terre profonde.
Si fiers petits soldats
Troubadours d'autrefois,
J'en ai gardé pour traces nos rires
Nos peines mais aussi nos joies.
Rescapés, de cet abri de tempêtes
Les vents parfois bon, souvent mauvais
Enfants venant de partout
Modestes, loqueteux ou aisés,
Courant ensemble ce chemin du savoir,
y apprenant chacun, à écrire, « l'espoir »
Si c'était à refaire,
j'y reviendrais user mes blouses
d'écolière.
Si c'était à refaire,
je reprendrais cette route calcaire.
Si je pouvais, à l'envers
Comme je l’aimerais, ce retour à ma terre !
C.D.
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Ce matin, le fait du hasard,
j'ai trouvé cachés, trois petits buvards.
Perdus, oubliés
Tout au fond d'un très vieux cahier.
Maculés d'étoiles violettes
D'une odeur d'encre encore imprégnée.
Trois petits buvards,rose,jaune,blanc
Se reposaient là,dans un vieux cahier
Un cahier usé, aux pages d'argent.
Endormis longtemps, si bien protégés
Trois petits buvards et quelques pâtés.
*****
L'enfance nous guette au fil d'un hasard
Quand surgissent à nous, trois jolis buvards.
C.D.
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Durant la nuit, je fis un songe,
De ceux qui en arrière nous plongent
Combien j’ai aimé cette errance
Sur les chemins de cailloux d'une enfance.
Te souviens-tu petit frère ?
De nos bêtises, de nos bonheurs
De nos inconsolables amours de naguère.
Te souviens tu encore de nos grands champs
de fleurs ?
Du clapotis de nos rivières
Nous y courrions en bande folle
Ces jours ou il n'y avait pas d'école?
Dis moi petit frère,toi qui es loin là bas
N'oublie jamais rien de ce temps là.
Rappelle toi toujours notre mère
Nos bêtises et ses colères
Que très vite elle oubliait
Nous couvrant de câlins, de baisers.
N'oublie pas, c'était hier!
Il m'est tant de coeur à te revoir, là bas.
Que restent en nous, ces folles années
La nostalgie, dans la douceur
d’un modeste mais heureux passé
Ce pays ou vivent encore nos pleurs
Nos joies, nos folies, nos amis
mais aussi nos peurs
Nos jeunes amours ne sont plus
Ils restent dans un coin
De notre jardin perdu.
Même loin, p’tit frère
Ce qui fut écrit à l'encre violette
Rend les souvenirs indélébiles
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