• Façonnée par une vieille institution!

     

     

    J’ai aimé ce loin pays

    A l'orée de montagnes insouciantes.

    Là ou la terre pesait de l' or

    Nous façonnant à résister au climat.

    mes tubes montagne

    Je garde de ces années là

    Quelques peines,mais tellement de joies

    ////////

    Trop vite effacé à l’encre perdue 

    Ce passé d’une école vécue.

    L’enfance n’est qu’un passage

    Dont nous conserverons longtemps

    Les plus belles images

    Sallentin, le premier instit de Ste-Marguerite

    J’aperçois loin derrière,

    Le grand tableau aux additions

    Armés de nos craies calcaires

    Chiffres et lettres y crissaient en rond

    ***********

    Il était une fois là bas,

    Têtes brunes, rousses ou blondes

    Une ronde remplie d’enfants

    Du tout petit au plus grand.

    Cette cour d’un passé simple

    Promène encore nos empreintes.

    Cette école de bancs de chêne

    Nous a coulé de béton

    En tutrice droite et solide

    Elle a bâti nos leçons

     

    **********

     

    encriers

    L'écho de nos pas, sur ses vieux chemins 

    On les entend aujourd'hui encore

    A l'heure de partir au matin.

    Ecoutez-les,

    Comme ils résonnent au lointain!

     

    **********

    C.D.

    « Si nous allions à la Fontaine?Non M'sieur,j'vous jure,j'mens pas! »

  • Commentaires

    1
    Mardi 12 Avril 2016 à 11:23

     

    L'école est fermée

     

    Plus assez d'écoliers, on a fermé l'école:

    Plus rien au tableau noir, plus de taches aux cahiers,

    Plus d'histoires non plus dont les enfants raffolent,

    Et la petite école a cessé d'exister.

     

    Ils étaient plus que six à venir écouter

    Celui qui savait tout, le vieux maître d'école

    qui savait à la fois punir et pardonner,

    qui savait les chansons et les mots qui consolent.

     

    Ils n'étaient plus que six à s'ébattre gaiement

    Dans la petite cour à la récréation,

    Et le maître d'école veillait ses enfants

    Jouant à pigeon-vole ou saute-mouton.

     

    Ils n'étaient plus que six à se tacher les doigts

    En écrivant des mots à l'encre violette,

    Ils n'étaient plus que six à entendre parfois,

    Venut du fond des bois, le chant de la fauvette.

     

    Les bancs n'ont pas bougés dans la petite classe,

    les armoires  toujours sont pleines de trésors:

    Chacun, s'ils revenaient, retrouveraient sa place,

    Mais ils ne viendrons plus et le village est mort.

     

    Lionel Basilée

    2
    Lundi 26 Décembre 2016 à 16:33

    <a href="http://zupimages.net/viewer.php?id=16/52/o8y3.jpg"><img src="http://zupimages.net/up/16/52/o8y3.jpg" alt="" /></a>

     

    Merci à toi pour ce très beau texte

    Heureuses fêtes de Noël parmi les tiens.

    Bisous et encore Merci.

    3
    Mardi 7 Février 2017 à 12:34

    Bonjour Chantal,

    Je vous remercie pour vos compliments.

    Quand j'ai découvert votre blog par Boosterblog,

    j'ai été très émue et ravie à la fois.

    Cela me fait du bien de me replongée dans une enfance

    et une période où à mon avis la vie était plus simple

    et plus belle que de nos jours.

    Merci pour ce beau partage d'un temps que je regrette bien.

    Bien amicalement, Monique (Kordouane)

    4
    Samedi 13 Janvier 2018 à 15:21

    Petit coucou pour te souhaiter une super bonne année , que tous tes reves les plus fous se réalisent;

    5
    Jeudi 13 Juin 2019 à 11:45

    Merci pour ton com, ton blog est une source de souvenirs

    6
    Mercredi 25 Septembre 2019 à 14:05

    Bonjour, merveilleux souvenirs ,

     

    Merci beaucoup

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    7
    Yves34
    Lundi 11 Janvier 2021 à 19:09

    L' Ecriture La plume et l'encrier, comme seuls accessoire, Que l'on trouvait au millieu du bureau Et notre instituteur, patiemment inculquait. Plein et délié, il enseignait surtout un bon vocabulaire, Et ainsi chaque jour, l'écriture apprenions, Le Maître transmettait la noble tradition. Et pour nous conforter dans ses saines idées, Soigneusement choisies, nous avions des dictées Émanant de romans des écrivains français. Et c'est en écrivant, mais en lisant aussi, Que nous découvrions, ( La chute d'Albert Camus) ( Les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet) ( <>, de Saint-Exupéry.) ect,,, L'écriture se perd, la plume est aux oublis, Les paroles volent et passent par les portables ,,, Si aujourd'hui je pense à mon instituteur, C'est qu'il nous répétait, que le produit parfait De notre tradition, était bien le français.!!!!! Yves Mars 2013-2019

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :