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Par buvard le 1 Mars 2017 à 18:52
Le clown triste
Sous son maquillage
aux belles lueurs
Le clown dissimule son chagrinIl se cache sous des peintures
de couleurs
Pour mettre son spectacleà l’honneur
Il éclaire la piste
du fond de ses yeux
Pour des enfants en quêtedu merveilleux
Si nous restons aveugles devantson malheur.
C’est parce qu’il nous fait rire
A en couvrir ses pleurs
Un petit clown maquillé
de tristesse
Se cache sous un spectacle d’ivresse
Par les rides du temps
Disparaissent alors les rires
du premier rang
Quand s’éteindront les lumières
Que s'éveillera la souffrance
Il ôtera ses artifices
Et entrouvrira jusqu’à demain
Son visage si triste.
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Par buvard le 5 Mars 2017 à 20:34
Surtout aimez les bien, écoutez cette vidéo. Que d' émotions!
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Par buvard le 3 Mai 2017 à 16:55
Merci à mon ami Yves
Pour ce très beau poème qu'il me dédie
Merci d'avoir rajouté à mon village natal
De tes si jolis mots si bien écrits.
Berceau de mon enfance
Il était une fois là bas,
Têtes brunes, rousses ou blondes
Une ronde remplie d’enfants
Du tout petit au plus grand.
Cette cour d’un passé simple
Promène encore nos empreintes.
Cette école si bien faite, nous a coulé de béton
En tutrice solide, elle nous apprit bien des leçons
Vite effacé, à l’encre perdue ,
Ce passé, d’une école vécue.
L’enfance n’est qu’un passage
Dont il faut préserver l'image
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L'écho de nos pas, sur de vieux chemins
Y résonnent encore, comme y sonnera toujours le tocsin
* C.D.
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Par buvard le 27 Juin 2017 à 14:37
Même l'histoire nous conte ce qu'elle souhaite...A nous de la réécrire!
28/04/2017 15:23
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Biquette était une petite chèvre bien trop sage
Imaginant le monde à son image
Au mieux de sa forme et de son chemin de vie
Bien gentille compagne, vous diront ses amis
Un beau matin, elle décide pourtant de couper ses liens
De défier renard narquois, son très peu futé voisin
Son courage dépassant sa peur, rien ne la retint plus alors
Notre trop brave petit Chèvre, savait la docilité peu
payante
Elle se débarrassa de ses liens de bienséance
Arrachant le pieu ou elle était attachée et muselée
Décidant de batailler pour gagner sa liberté
Je voudrais pouvoir courir libre dans mes montagnes
Je sais que goupil s’y terre aussi à guetter
Cependant, malgré qu’on le pense rusé
Je n’ai que faire de ce mauvais canidé
Il se joue des sentiments d’autrui sans remords ni regrets
Il mange les oiseaux, les empêchant de vivre et de chanter
Cet animal inadapté à la vie trop sauvage,
Attention, se rapproche de nos villages
II fut nommé « fripon divin » par nos aïeux
Un être espiègle, malicieux et facétieux.
J’ai ouï-dire que la ville l’attirait
Qu’il s’y nourrit souvent de déchets
Ce nuisible, se voulant prédateur
dévore les contenus de poubelles pour subsister
Si je le croise, par mes cornes, je me défendrai
Pécaïre, m’a-t-on dit, prends garde pauvre biquette
Goupil dévore toutes petites bêtes
Parbleu, tu ris Gringoire, de tes hauteurs venteuses
Elle n’a plus peur de rien la biquette fougueuse
C’est en loup qu’elle s’est transformée
Notre Goupil ne règnera pas, elle en fera un jour, son souper
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Cette petite histoire contrefaite
de « la petite chèvre de Monsieur Seguin »
Sort tout droit de mon imagination.
Quand à la fin, et bien, à suivre, nous verrons !
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Par buvard le 15 Mai 2018 à 19:58
Je sais maintenant, qu'on n'sait jamais
Ma vieille tante me disait
Une vie c'est peu, tu sais
J'aurais aimé encore savoir
Mais j'finirai jamais l'histoire...
Le grand Gabin nous l'a chanté
"Maint'nant je sais"
Quand j'étais gosse,
haut comme trois pommes
J'parlais bien fort
pour être un homme
J’disais, je sais, je sais, je sais.
C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes dix-huit ans
J'ai dit, je sais, ça y est,
cette fois je sais
Aujourd'hui,
les jours ou j' me retourne
je regarde la terre
ou j'ai fait les cent pas
Je n'sais toujours pas comment
elle tourne!
A vingt-cinq ans, j'savais tout
L'amour, les roses,
La vie, les sous, tiens oui,
l'amour!
J'en avais fait tout l'tour!
Mais heureusement,
comme les copains
J' avais pas mangé tout mon pain.
J'ai encore appris.
Ce que j'ai appris
ça tient en trois ou quat'e mots
Le jour ou quelqu'un vous aime,
il fait très beau
C'est encore ce qui m'étonne
dans la vie
Moi qui suis à l'automne de celle-ci
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse!
Toute ma jeunesse,
j'ai voulu dire, je sais
Seulement, plus je cherchais,
moins je savais.
**********
Y'a mes soixante coups
Qu’ont sonné à l'horloge
J'suis encore à ma fenêtre
Je regarde, j'm'interroge
Maintenant je sais,
Je sais qu'on n'sait jamais!
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La vie, l'amour, l'argent
Les amis et les roses
On n'sait jamais le bruit
Ni la couleur des choses
C'est tout c'que j'sais!
Mais ça, c'est sûr, j'le sais!
Jean Gabin
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Par buvard le 17 Mai 2018 à 20:18
Sur ce long chemin d’ écoliers
Clip, clap nos sabots chantaient
Nous écrasions le sol gelé
Traversant, chemins ou vallées
Avec nos sabots, dondaine
Sans passer par la Lorraine,
Avec nos sabots, si beaux.
Creusés par le sabotier
Si fièrement chaussés
Nos sabots de bois, dondaine
Ont marché par la Lorraine,
Par les campagnes et les plaines.
La neige dans nos pieds gelés
Ils ont trotté mon capitaine
Usés, mais heureux quand même
J’y repartirais marcher
Car nous n’étions pas si vilaines
Dans nos lourds sabots de bois
Nos si vieux sabots dondaine.
Malgré tout, en madeleines
De quelques amoureux, quand même
Dans nos durs sabots dondaine
Dans nos beaux sabots de bois.
C.D.
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Par buvard le 17 Mai 2018 à 20:58
Tendre berceau de mon enfance
A l'orée de montagnes insouciantes.
Là ou la terre était alors
Comme nos cœurs, des pépites d’or
J’ai aimé ce rude pays
Nous façonnant à résister
Je garde de ce temps, la bas
Plein de grands moments de joies
******
Trop vite effacé, à l’encre bleue
Le chemin d’une école perdue.
L’enfance n’est qu’un petit passage
Nous conserverons, ses plus grandes images
Il était une fois là-bas
Têtes brunes, rousses ou blondes
Une ronde remplie d’enfants
Du tout petit au plus grand.
Cette cour d’un passé simple
Promène encore nos empreintes.
Cette école faite de craie
Nous a coulé de béton
En tutrice solide,
Elle apprenait des leçons
L'écho de nos pas, sur son long chemin
Y résonnent encore,
Comme y sonne toujours le tocsin
C.D.
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Par buvard le 19 Juin 2018 à 20:14
Si ma plume était magique
Avec des mots en herbe
J’écrirais des poèmes superbes
Avec des mots en cage
J’écrirais des poèmes sauvages
Si mon encre était artiste
Avec les mots les plus bêtes
J’écrirais des poèmes en fête
Avec des mots de tous les jours
J’écrirais des poèmes d’amour.
Mais mon porte-plume est farceur
Il n’en fait qu’à sa tête
Et des poèmes, sur mon cœur
Font des tas de pirouettes
Robert GÉLIS (1938)
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Par buvard le 19 Juin 2018 à 22:10
Même si le temps défile vite
Il ne faut jamais rien oublier
de ces belles leçons à vivre!
Du temps, de ma prime enfance
j'en retiens les défis d'une petite fille
Qui, pour apprendre à lire et à écrire
livra une de ses premières grande bataille
« celle de la vie »
Etudier, travailler, pour exister.
On me livra très tôt à une enfance sage
J'y ai appris à bâtir
Un digne parcours de vie.
A manier le vieux porte-plume
Je remémore ce dur apprentissage
J'y ai calqué aussi , des pâtés
sur la page.
Des amitiés demeurant dans l'âge
D'incessants rires et bavardages
sur l'escalier de ciment gris.
(Celui que nous dévalions à grands cris)
L'enfance est une malle aux trésors
remplie de souvenirs et de ces amours
que nos mémoires préservent encore
dans un vieux coffre
rempli de ces précieuses pépites d'or.
J'en ai gardé la clef
Pour ma plus grande amie
Celle dont l'au revoir trop précoce
met un grand voile
à nos précieux souvenirs de gosses.
******
J'ai ouvert ma malle aujourd’hui .
J’ ai retrouvé quelques copies
Ainsi que d'autres souvenirs de vie.
Que par-delà le temps
la mémoire égare
Quelques bribes qui traînent
Dans la poussière d’un vieux grenier
Se plaisent pourtant, à nous les rappeler...
Chantal ♥
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