• Les meilleures choses à vivre

    Sont-elles vraiment gratuites ?

    Peut-on conjuguer le verbe «aimer»  

    Sans  ne l' avoir jamais appliqué ?

    Dans certaines occasions

    Les gens nous surprennent

    Par leur envie d’offrir 

    Le meilleur d'eux-mêmes 

    D’ autres,  par choix 

    Choisissent le courant inverse

    C'est drôle la vie

    On y reçoit parfois de sales coups.

    Mais si l’on reste attentif

    On y vit aussi plein espoir

    Plein d’amour, de tendresse

    Si l’on côtoie quelques peines

    On y additionne parfois tant de joies 

     

    Dans les rires d'un enfant

    -Dans la douceur d'une musique 

    -Dans le parfum des fleurs 

    -Un sourire que l’on croise

    -Dans les yeux de ceux que l’on aime

    -Dans une amitié naissante

    Et  lorsque l'  on a de la chance

    Ces mêmes personnes

    Nous aiment aussi

    Alors « Comme elle est belle, la vie»

    CD


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  •  

    Une enfance au Pays des fées

    J’ y crois encore à ces contes de fées

    Ils déjouent  l'ennui et  font rêver

    Dans ce monde, d ’une vie folle à lier

    Ou l’ on voit certains êtres se transformer

    En vendeurs de rêves, aux yeux glacés

     

    Il existe encore des regards

    Qui nous lisent la bonne aventure

    Dans cette grande jungle des habitudes

    Mais l 'on  revient  toujours aux certitudes

    De celles ou nous aimons retourner

    Dans une cour, ou se chamaillaient

    Des nuées d' enfants à cours d 'idées

    Leurs bagarres de quartiers

    Résonnent encore de partout

    Quand toutes les rancoeurs  s’ entremêlaient

    Que la noirceur retombait

    Nous ne pouvions que nous retrouver

    Au fond d’ un terrain vague, dans l'obscurité

    Je me souviens d’ une enfance « un jour »

    Nous vivions la tendresse sans mal d'amour

    Si ce monde n' existe plus

    La mémoire reste  fidèle  à jamais

    C’est pourquoi je reviens toujours

    Vers ce  tableau marqué à la craie...

    C.D. 

     

    Pensées 


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    Et si ma plume était magique ?

    Si ma plume était magique

    Faisant des vers fantastiques

     

    Elle écrirait comme Verlaine 

    Des tas de mots comme on les aime 

    Et si ma plume était magique ?

    Elle inventerait des mots doux ou sauvages

    Pour composer de belles phrases

    Avec les verbes les plus simples 

    Elle conjuguerait l’amour dingue  

    Et si ma plume était magique ?

    Mais mon porte-plume est coquin

    Il n’en fait qu’à sa tête, ce petit malin

    Il fait des tas de pirouettes

    Et tâche le papier d’encre violette

     

    Robert GÉLIS (1938)


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    L’email a bien été copié

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  • Nos dictées...

    La dictée...

    Me revoici sur mon banc d’école

    Je tourne les pages jaunies

    D’un vieux cahier de dictées

    Enseignement modèle des accords

    D' une belle écriture  déliée au participe passé

    Nos dictées...

    Je la trouve inspirée, notre histoire

    D’avoir calqué bonnes et mauvaises mémoires

    Je me souviens des bienfaits de cet exercice

     Il me revient un certificat d’études

    Qu’aujourd’hui (probablement) nous n’aurions pas

    Le « certif » fut un examen appréhendé

    Ou la dictée y a souvent été éliminatoire 

    Nos dictées...

    L’enseignement de l’orthographe

    Est toujours aussi important pour communiquer

    Une dictée marquée d’encre rouge

    Pouvait  parfois laisser des marques

    Sur ceux que l’on négligeait

    « placés souvent en fond de classe »

    Selon les fautes ou zéro pointés

    Sans parler des moqueries pour l’écolier 

    Par des élèves, se voulant, « justiciers »

    Nos dictées...

    Ce bonnet d’âne n’aurait jamais dû coiffer « Yvon »

    Qui n’était juste qu’un peu fripon… 

    Pas idiot « le bougre » et il s’en défendait

    Nos dictées...

    C’est en 1830 que cet exercice

    Devint une obligation afin de maîtriser

    la langue de Molière

    Il devint journalier dans notre parcours scolaire

    Chaque dictée avait sa petite histoire

    Qui, parfois nous transportait, au fil de la plume

    Nous plaisant à feuilleter, aujourd’hui encore

    Dans de vieux cahiers craquelés

    icone-livre-d-or-gif.gif (530×330) | Le jardin des délices ...

    Même s’il en est resté, des derniers de classe

    Ne vous souciez pas, ils sont pour certains

    Au sommet de réussites durement gagnées

    Car ils se souviennent, après des années 

    De l’ impossible accord d’un participe passé

    Nos dictées...

    Si  vous n’étiez pas classé premier

    Dans cette communale du passé

    Sachez que certains de nos grands écrivains 

    Font encore des fautes sur leurs bouquins

    Top 10 des pires copies d'élèves

    En fait, je me demande parfois ...

    Est-ce bien ce sacré Charlemagne

    Qui l’a eue , un jour, cette folle idée

    D’inventer l’école et la dictée ?

    Nos dictées...

    Ce n’est certes pas Dagobert

    Le pauvre, il mettait tout à l’envers

    Ce roi des Francs « que l’on pensait peu malin » 

    Régna pourtant sur des peuples ( même Païens ) 

    Nos dictées...


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  • En tout honneur

    Honorable « Monsieur De la Fontaine »

    Qui donc n’aime pas le chant des cigales ?

    Alors que la fourmi pénètre nos foyers en vandale

    Vous nous décrivez cette diva, comme oisive

    Et la seconde comme bosseuse

    fourmis rigolotes

    Il y a un temps, lorsque je récitais cette fable

    C’était à plaisir, sans la comprendre

    Je n’y voyais, ni critique ni morale

    La cigale et la fourmi…. (Version très personnelle)

    Je pense sublime, cette cigale que l’on décria

    Alors que dame fourmi,

    Envahit nos foyers de ses troupes

    Y grignotant nos victuailles sans vergogne

    COMMENT SE DEBARRASSER DES FOURMIS - entre sel et mer

    Elle est, certes, moins bruyante qu'une mouche

    Qui rendit folle cinq chevaux et son cocher

    Tournant à leurs oreilles

    Bourdonnant et agaçant sans pareilles

    Mais de mouches ou vermisseaux

    A fourmis pas prêteuses

    La cigale et la fourmi…. (Version très personnelle)

    Respect, Monsieur de La Fontaine

    Mais je préfère votre cigale dite vilaine

    Son chant, j’en suis fort aise

    M’est agréable, n’en déplaise….

    De troubadour à guerrière

    J’opte pour le chant de cette toute première…

    Elle ne vit qu’un été, l’éphémère

    Bien court passage sur la terre

    Elle ne verra pas la bise venir

    Au temps froid, c’est sûr, elle va mourir

    La cigale et la fourmi…. (Version très personnelle)

    Je ne suis ni cigale ni fourmi

    J’aime juste entendre chanter la vie…


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  • Il pousse toujours des racines,

    Au gré de mes ruisseaux

    Ou naviguent  des bateaux de papier

    Tout en suivant les courants d' eau 

    Quand l’enfance s’enracine

     Des regrets restent cachés

     Sous de très vieilles pierres usées
    Il en sort quelques mots muets
    Dans le silence ou ils sont restés

    Quand l’enfance s’enracine

    Il y résiste des amours vécus
    De belles amitiés cultivées
    Les graines d’un monde parfait
    Ensemencés dans cette cour de nos été Quand l’enfance s’enracine
    Mes souches, résistent encore
    Accrochés aux pierres grises

    Des larmes, des joies, y persistent

    Au gré de coeurs qui balancent

    Nos éclats de rire ressemblaient à des volées

    Loin de mauvais oiseaux de passage 

    Quand l’enfance s’enracine

    Elles se cramponnent toujours nos origines

    Elles s’agrippent, incontournables

    Par quelques mots, gravés sur les arbres

    De cette cour, d’un jardin intime

    Quand l’enfance s’enracine

    Personne n’y changera rien

    Nous ne sommes que des humains

    L’encre du temps, met des siècles à sécher

    Le monde conjugue  tout à l’imparfait

    Les hommes ont bien du mal à tourner

    Quand l’enfance s’enracine

    Nul ne croit plus aux éléphants roses

    Ils se confinent dans une jungle

    D’un non droit sauvage et morose

    Incapables de réciter

    Le présent du verbe "aimer"

    Quand l’enfance s’enracine


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  • Ils amputent nos villages de leur école

    La pompe à fric joue son rôle

    Elle expatrie nos enfants sages

    Leurs maîtres, sont bazardés au Pôle...


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  • Proverbe et histoire d'âne.

    Je suis l’âne, souvent, le mal aimé

    On me dit têtu comme une bourrique

    Personne, comme moi

    Ne peut porter tant de poids 

    Proverbe et histoire d'âne.

     C’est vrai que je prends mes aises

    A quoi sert d’aller trop vite

    Si on ne rattrape jamais le temps

    Pourquoi toujours, courir après ?

    Qu’on me laisse glaner en paix

    Que l’on préserve ma liberté 

    Proverbe et histoire d'âne. 

    Quelques éternels m’appellent

    «Le bourriquot » 

    Par jalousie, les envieux   

    Parce que « je suis fort et beau »

    Proverbe et histoire d'âne.

    Laissez-moi donc, trotter ma vie

    Je sais, plus que vous, porter les colis

    Dont nul autre ne voudra comme croix  

    Je suis aimé tel que je suis 

    Je suis l’âne, pas si balourd  

    Si certains aiment à se moquer 

    Moi j’ai plein d’herbe à brouter 

    Tant d’amour à recevoir et donner 

    J’avance sans besoin d’être dressé. 

    Je suis celui, qui se moque des orages

    Tant de gens, aiment à me parler 

    J’ai les câlins des enfants sages.

    Proverbe et histoire d'âne. 

    Je suis l’âne au beau bonnet

    J’avance lentement, mais sans tomber

    Lorsqu’il est temps de se reposer

    Je rejoins mon étable, sans me presser

    Vous savez, si je le voulais

    J’aurais des mille aventures à conter 

    Plus tard, qui sait ?

    Proverbe et histoire d'âne.

    J'en tire une morale:

    La vie étant un court passage

    Marchons-y donc, tranquille

    Sans heurts et toujours sages 

    On peut être heureux, de peu de billes…


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  • Mon plumier était de carton bouilli

    Peint et gravé de fleurs

    Moi, je le trouvais très joli 

    Je n’enviais pas ceux des plus riches

     

    Comme j’aimais le bruit des pages

    Des livres neufs, qui craquaient

    Recouverts par maman

    D’ancien  papier d’emballage 

    Afin qu’ils ne s écornent pas

     

    Mon frère rangeait soigneusement

    Ses précieuses billes de terre

    Dans un vieux chiffon gris 

    Cousu au mieux par ma mère

     

    On ne manquait jamais de saluer

    Ce grand Monsieur "l’instituteur"

    Il était droit dans sa blouse grise

    Mais nous répondait toujours 

    Hochant la tête et bienveillant

     

     

    Son bureau  trônait

    Au premier rang

    Tenant  sa baguette en main 

    Pour taper les doigts des vilains

     

    A la maternelle

    Nous apprenions les rondes

    A la grande école 

    Il fallait réciter, l’histoire du monde

    J’aimais moins la géographie 

    Elle orientait  pourtant nos esprits

     

    Puis il fallait sortir nos plumiers

    De même que le cahier de dictées

    Je cite et vous écrivez

    Trempez doucement vos plumes

    Dans vos godets de porcelaine

    Emplis d’encre violette

    Sentez-vous encore, ces effluves ?

     

    Elle respirait le bien savoir

    Le plancher de bois ciré

    Elle était notre terrain d’envol

    On ne pouvait que suivre sa piste

    Avant, c’était ça 

    « L’école de France »


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  • Quand l'ignorance et la haine ne seront plus...

    La violence, alors, s'apaisera

    N'imitez jamais rien des barbares

    Un lion copiant un lion

    Ne peut être qu'un singe

    Victor Hugo

    Hommage à Samuel Paty...


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  • Tout un monde à revoir...

    Venez vite, gens de ce monde

    Marchons retrouver la lumière

    Nous devons nettoyer cette terre

    Que l'injustice a trop flétrie

    Arrachons les herbes malades

    Jardinage 

    Le temps est juste propice.

    Semons l'amour, plutôt que les supplices 

     Plantons des arbres de  paix

    Nous en récolterons les fruits 

    Qui nourrissent

    Tout un monde à revoir...

    Un monde juste ne sera possible

    Que sur une terre sans immondices 

    Sous nos yeux, chaque jour

    La misère est grandissante

    Il y germe, il y pousse

    Les maux de l'existence

    Coeur brisé

    Je pensais naïvement 

      Que tous les hommes étaient frères 

    Pourquoi, ces inlassables guerres ?

    Pour une chasse au pouvoir

    De quelques ignares d’amour

    Clamant de faux mots d’espoir 

    Couvrant de bleus indélébiles

    Leurs innocentes victimes

    Épinglé sur Belle 

    Vidons le vice de nos âmes 

    Semons l’amour plutôt que les erreurs

    Répandons les graines de la bonté

     Plantons des arbres qui fleurissent

    Soyons amis ou soyons frères

    Chassons ce mal qui blesse des coeurs Coeur brisé


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  • Pause indéterminée

     

    Bisous et belles fêtes à vous

    Ainsi que par avance

    Tous mes meilleurs voeux 

    Pour l'an à venir ♥ Bisous ♥

    A très bientôt... Pensées...

     

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